Paris-Brest, éclair, profiterole, millefeuille… Voilà des noms qu’on n’a pas besoin de traduire. Colorés, petits, grands, traditionnels ou modernisés, il s’agit là de gâteaux qui réjouissent nos papilles et nous font succomber. Voulez-vous connaître leurs petits secrets et leur histoire fascinante ?
Alors, petit tour d’horizon historique des classiques de la pâtisserie française
Le Paris-Brest
Quel est le rapport entre un gâteau fort calorique et les deux villes françaises ? Eh, bien, il nous faut revenir au sport et plus précisément au cyclisme pour répondre à la question. Tout commence en 1891 lorsque Pierre Giffard, rédacteur en chef du Petit Journal et passionné de vélo, écrit un article intitulé «La course du Petit Journal – De Paris à Brest et retour : 1200 kilomètres» et organise la première course à deux-roues Paris-Brest-Paris visant à populariser ce sport. Cette course deviendra l’ancêtre du Tour de France.
L’Éclair
Avant de découvrir les secrets de cet incontournable de la pâtisserie française, il faut d’abord admettre qu’un bon éclair se dévore toujours en un éclair ! Simple jeu de mots, hyperbole ou bien explication plausible
Pour la petite histoire, l’éclair n’a pas toujours porté ce nom. Avant 1850, cette pâtisserie portait le nom de « pain à la duchesse ». C’était alors une pâtisserie en pâte à choux en forme de doigt, roulé dans des amandes.
C’est Antonin Carême, inventeur des «croquembouches» (les petits choux) et des profiteroles et l’un des plus grands pâtissiers du XIXe siècle qui a eu l’idée de moderniser et porter à la perfection les petites duchesses.
Le grand spécialiste retire les amandes, fourre la pâte de crème pâtissière ou de marmelade et recouvre le tout de sucre fondant. Selon une explication, le succès de ces petites duchesses revisitées aurait été si foudroyant qu’elles se sont répandues en France à la vitesse de l’éclair !
Cependant, même si Carême est considéré comme l’inventeur de l’éclair, il faut attendre une vingtaine d’années après sa mort pour que ce dessert se rebaptise en éclair. En fait, c’est en 1850 qu’il apparaît sous ce nom à Lyon et à partir de ce moment il va faire une carrière internationale grâce aussi au roi Edouard VII d’Angleterre qui en était un grand amateur.
Mais alors pourquoi l’avoir appelé « éclair » ? Selon certains historiens, il s’agit d’une plaisanterie des pâtissiers de l’époque selon qui ce gâteau était si bon qu’il s’avalait en une bouchée, à la vitesse de l’éclair. D’autres pensent qu’il doit son nom à la brillance de son glaçage (brillant comme la lumière de l’éclair).
On ne se lasse jamais de percer les mystères de l’éclair et surtout de l’adorer !
Le millefeuille
Voici un gâteau qui nous donne l’opportunité de faire un voyage mémorable au monde des saveurs. Effeuillons ensemble sa longue histoire.
Il y a plusieurs légendes qui courent sur l’origine de cette pâtisserie mythique. Certains l’attribuent à tort à Marie Médicis grâce à qui il a été importé en France. D’autres prétendent qu’il aurait été créé par le cuisinier Feuillet au XVIIe siècle mais on ne trouve aucune trace de ce pâtissier. Il y a aussi ceux qui penchent pour Antonin Carême
et n’oubliez pas
Qu’il fasse beau ou qu’il pleuve, il est toujours bon de s’offrir une petite douceur sucrée ! huhh
عدل سابقا من قبل jandy _hysun في الأربعاء 18 يوليو 2018 - 23:22 عدل 1 مرات